Projet d’ouverture d’un restaurant : les critères des banques à considérer pour solliciter un crédit professionnel
Projet d’ouverture d’un restaurant : les critères des banques à considérer pour solliciter un crédit professionnel
Vous avez un projet d’ouvrir un restaurant et vous allez prochainement solliciter un crédit professionnel ? Avant d’approuver votre demande, la banque prendra en considération de nombreux critères...
Formation et expérience professionnelle du chef de projet
Pour les banques, votre formation et votre expérience professionnelle sont cruciales. En fait, par rapport aux novices, elle est plus disposée à accorder des crédits aux professionnels qui ont déjà une certaine expérience professionnelle.
Créer et exploiter une entreprise n’est pas facile ! Selon les statistiques, seulement la moitié des entreprises ont franchi avec succès le cap des cinq ans ! La banque devrait être remboursée dans un délai assez court et validera les demandes de crédit professionnel dont les dossiers semblent fiables.
Rentabilité du projet de financement proposé
Les institutions financières préfèrent financer des projets à rendement élevé. Dans ce cas, ne demandez pas de crédits professionnels pour l’innovation ou la recherche ! Afin de prouver la rentabilité de votre projet, vous devez établir un bilan provisoire sur 3 ans basé sur des prévisions réelles. Lors de la recherche de votre prêt, la banque portera une attention particulière à ce document. Ce dernier doit permettre la visualisation des acomptes provisionnels, et doit également prévoir le montant qui constitue la « marge de sécurité » pour le développement futur de l’entreprise.
Contribution personnelle des partenaires
Bien que chaque banque ait ses propres exigences, en général, le montant de votre apport personnel devrait être de 25 à 30 % du montant total. Il faut savoir que la banque évaluera votre patrimoine personnel et fera attention à votre marge de manœuvre personnelle après le paiement de vos cotisations. En effet, si vous proposez un projet ambitieux et que vous vous investissez au maximum, les banquiers vous en seront plus reconnaissants. En revanche, elle n’approuve pas une politique de privation totale d’investissement. C’est donc à vous de trouver le "moyen heureux".